mardi 11 juin 2013

Je me tue à vous le dire


Il n’y a que les vivants qui meurent. La vie est donc une maladie : la maladie qui nous tue.

Pour disperser la manif des clowns en colère, la gendarmerie a fait usage de gag lacrymogène.

Un bouc émissaire porte toujours le chapeau.

Le sacré c’est bon quand c’est sucré.

Soixante-huitard : homme entre 65 et 70 ans. Que chausse du 68 (rare)

Le bonheur c'est un pays dans lequel il fait toujours beau, même sous la pluie noire, même dans le brouillard compact, même dans le temps tempête.

Dans la tempête, le temps pète

La joie est faible. C'est pourquoi elle nous attire si fortement

Le repos est quelque chose que l’on t’impose, ou que l’on s’impose soi-même car on ne peut pas faire autrement. Par contre, la paresse c’est quelque chose que l’on subit. La paresse c’est du repos non mérité.

J’ai un cancer dans le sommeil. Je peux dormir chaque fois un peu moins. Plus le trou dans mon sommeil s’élargi, moins je dors. Un jour je ne dormirai plus du tout et ce sera la fin.

Or ce qui me tuera vraiment ce n’est pas le manque de sommeil, mais le manque de rêve. Sans celui-là, je ne résisterai pas longtemps. Je pourrai toujours rêver éveillé, mais ce n’est pas pareil. C’est le rêve sans bride sans aucun contrôle qui nous permet de vivre.

Cuba, terre des débrouilles

  Une fois n'est pas coutume. Habituellement je parle de littérature jeunesse. C'est la spécialité que je cultive en tant qu'aut...