mercredi 25 juin 2014

Le "Jeu Littéraire de Barcelone": la lecture prise au sérieux!



avec Cristina Osorno, de la Maison d'Amérique Latine en Catalogne
La Fondation Jordi Sierra i Fabra, la Maison d'Amérique Latine en Catalogne, la Direction de bibliothèques de Barcelone et Fondo de Cultura Económica, la plus grande maison d'édition d'Amérique Latine, entre autres institutions, ont coordonné leurs efforts pour organiser la première édition catalane d’un concept qui a déjà fait ses preuves en Colombie.

L'écrivain espagnol Jordi Sierra i Fabra me fait l'honneur de me présenter
au public réuni dans la fondation qui porte son nom
En effet, le Jeu Littéraire de Medellin, duquel j’ai été l’un des invités en 2013, est à sa vingt-deuxième édition. Le point de départ est l’exploration en profondeur de l’œuvre d’un écrivain dans un esprit ludique.

Mon dernier roman s'intitule "Concierto n° 7 para violin y brujas" (Concert n°7 pour violon et sorcières, inédit en français)
Comment résister la tentation de me prendre en photo avec cette marionnette géante de l'une de salle de promotion de la leture du festival Mon Llibre

On y recherche également un véritable échange entre auteurs et lecteurs, c’est pourquoi non seulement les enfants ont pu enquêter sur ma vie (motivations, sources d’inspiration, mode de travail –bien sur- mais aussi souvenirs d’enfance, photos, goûts personnels, paysages ou musiques auxquels je suis attaché…).



En contrepartie, pendant notre rencontre dans le siège de la Fondation Jordi Sierra i Fabra, mes lecteurs ont pu me raconter un petit peu de leurs vies et goûts, de leur pays (on me parla de la Catalogne, non de l’Espagne, car l’agitation autour de l’indépendance atteint les enfants) et m’ont fait des cadeaux qui impliquent en fait un échange : j’ai offert mes histoires, ils m’ont offert une danse, des symboles de Catalogne, des mots et de jolis dessins.

 

mon arrivée à Barcelone sélon Salik
















Le Jeu Littéraire ne se limite pas au travail avec les enfants. Un élément important du projet est la formation des médiateurs entre livres et enfants. Dans ce but, j’ai coordonné un atelier sur l’utilisation du « Kamishibai » (technique japonaise de lecture publique) dans la promotion du livre pour la jeunesse. Situé derrière le « butaï » (tréteaux portatile), on fait glisser les images d’un album dont le texte a été préalablement reproduit dans le revers de la page suivante. De cette façon, alors que le public regarde les images, le lecteur public a le texte correspondant devant les yeux.

 
Normalement, je ne raconte que les histoires que j’ai non seulement écrites mais illustrées. Néanmoins dans cet atelier j’explique comment constituer un répertoire et même comment improviser un « butaï» artisanal.





Au même temps que le Jeu Littéraire se déroulait au magnifique du Centre de Culture Contemporaine de Barcelona, le festival Món Llibre (Monde Livre) qui est à sa dixième édition. Nous avons été conviés à une table ronde dans la journée professionnelle. J’y ai fait une présentation du livre pour la jeunesse latino-américain qui reste, malgré son importance actuelle, mal connu en Espagne.



 Le lendemain, au même CCCB, nous avons signé nos livres, en particulier ceux qui ont été publiés par Fondo de Cultura Económica. Dans mon cas il s’agissait de La leyenda de Taita Osongo (originairement publié en français par Ibis Rouge comme La légende de Taïta Osongo) et Concierto n°7 para violín y brujas (Concert n°7 pour violon et sorcières, inédit en français).



 Le lendemain, au même CCCB, nous avons signé nos livres, en particulier ceux qui ont été publiés par Fondo de Cultura Económica. Dans mon cas il s’agissait de La leyenda de Taita Osongo (originairement publié en français par Ibis Rouge comme La légende de Taïta Osongo) et Concierto n°7 para violín y brujas (Concert n°7 pour violon et sorcières, inédit en français).



Le matin même nous avions déjà eu une rencontre-signature à Sabadell, ville de la grande banlieue barcelonaise, dans la librairie latino-américaine LibreRío de la Plata.



Un accueil chaleureux pendant lequel nous avons racontés des anecdotes, lu des extraits de nos livres et livré quelques secrets de cuisine littéraire. 



Je lis un fragment de "La légende de Taita Osongo" (dans sa version mexicaine, publié deux ans après sa découverte, par le public français, dans l'édition d'Ibis Rouge
 


 

Avec le manuscrit de l'un de mes ouvrages (en tant qu'auteur-illustrateur)
A ma droite, l'auteure colombienne Irene Vasco






 On ne visite pas Barcelona sans profiter de ses richesses culturelles et touristiques, tout d'abord, l'œuvre de l'époustouflant Antoni Gaudi.





 







 Mais il n'y a pas que Gaudi à Barcelona. Le quartier médieval (Barrio Gotico) est une véritable merveille.
 








et même les alentours de la ville méritent le déplacement.




Cuba, terre des débrouilles

  Une fois n'est pas coutume. Habituellement je parle de littérature jeunesse. C'est la spécialité que je cultive en tant qu'aut...